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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #BD

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Si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que je collabore depuis plusieurs années au site bdtheque, en tant que modérateur. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est un site où tout un chacun peut venir écrire une critique sur une ou plusieurs bandes dessinées, en respectant bien sûr quelques règles de base de bienséance et d'expression.

 

Le site a fêté le 1er mai dernier ses 10 ans d'existence. Dans l'attente de cet évènement, l'un de ses piliers, Superjé, a eu l'idée de rassembler quelques autres autour d'un projet commun de bande dessinée qui mettrait en scène les principaux acteurs du site. Je fus parmi ceux-là, et après de nombreux mois de questionnements, de doutes, de désaccords, de discussions, mais aussi et surtout de travail, cet album est sur le point de sortir. Oh bien sûr, pas chez un éditeur ayant pignon sur rue, nous n'avions aucune illusion sur nos niveaux respectifs, et surtout c'est une oeuvre truffée de private jokes. Nous avons donc choisi la voie de l'auto-édition, via un site internet spécialisé, The Book Edition.

 

En attendant que l'album soit disponible "en vrai", c'est à dire cartonné, avec une couverture, un prix, etc., ainsi qu'une version pdf payante, vous pouvez la lire en intégralité sur le blog qui nous a servi de plate-forme collective de travail, et qui a été transformé en making-of de la BD. Vous y trouverez nos échanges, mais aussi quelques petites choses que nous n'avons pas pu mettre dans l'album. Et puis vous pouvez aussi, bien sûr, lire nos avis respectifs, nos témoignages sur cette collaboration sur bdtheque. Si vous lisez la BD, n'hésitez pas à rajouter vos avis...

 

Je dois dire que cette expérience fut enrichissante. Sur le plan créatif et artistique, puisqu'il a fallu travailler avec trois dessinateurs aux styles et façon de procéder très différents. Mais aussi sur le plan humain, car même si les egos des uns et des autres se sont effacés derrière le "final cut" de Superjé, nous avons eu quelques défections en cours de route. Heureusement certains autres se sont raccrochés et nous ont permis d'avoir ce petit plus qui rend cette aventure à peu près viable. Mais le mérite en revient en premier lieu à Superjé, qui a occupé presque tous les postes sur le projet, et qui fut le pilote sans lequel notre avion de bric et de broc se serait crashé très vite. Un projet de presque 9 mois, mené à l'insu d'Alix, le webmaster, et de quasiment le monde entier...

 

L'aventure n'est peut-être pas finie, puisque la façon dont nous avons présenté cela permet à d'éventuels continuateurs de s'en emparer à leur tour. Qui sait ? Je vous laisse donc découvrir Les Belles Histoires de l'Oncle Alix. En espérant que cela vous plaira, bonne lecture !

 

Spooky.

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Tout d'abord, j'avoue ne pas trop connaitre ce personnage de DC comics. Il est un peu plus mystérieux pour moi. Je ne l'ai croisé que quelquefois dans des lectures où était mis en scène Batman ou Superman. J'étais donc demandeur surtout que la bande annonce était pas mal, elle donnait envie de découvrir cet univers.

 

Hal Jordan, pilote d'essai casse-cou, est choisi par un anneau extraterrestre afin de défendre son univers et ainsi entrer dans la prestigieuse équipe des Lantern corp. Je passe les invraisemblances scénaristiques, je passe le fait que c'est un film hollywoodien et qu'il faut une histoire d'amour. Mais là, nous sommes à un niveau très bas quand même !

 

Pratiquement à un niveau de Jan de Bont (ndSpooky : réalisateur de Speed, Twister et Tomb Raider) !!! Ce film pourrait passer après Walker Texas Ranger sur TF1 sans problème. Les dialogues sont cucul, on s'ennuie à se pendre et on connait l'histoire dans les détails avant quelle n'arrive sur l'écran. Les Lantern corp ainsi que les immortels gardiens de toutes vies sont une idée merveilleuse avec laquelle un VRAI scénario méritait d'être écrit. Malheureusement, ce ne fut pas le cas.

 

KAMI

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Quand j'étais plus jeune j'ai vu La Planète des singes. C'était à la télévision. Je me souviens du malaise en voyant ces primates parler et arborer une attitude presque "humaine". J'étais à la limite de me demander si c'était vraiment des singes qui jouaient et comment ils pouvaient faire ça...

 

Pierre Boulle a sorti son roman en 1963. Et il est toujours d'actualité. J'avoue qu'en terme d'anticipation, celui-ci est extrêmement bien ficelé. Nous humains, au sommet de la chaîne alimentaire, rencontrons notre futur, nos ancêtres les primates. Génial. A l'époque j'étais conquis par le récit, l'ambiance (même si je considère que les producteurs hollywoodiens ont étiré le filon jusqu'à que l'on se lasse). Mais revenons à notre film. Il faut je pense un peu connaitre (là encore) le devenir de ces origines dont on nous parle. Cela nous aide tout au long de cette révolution en marche, à concevoir toute l'étendue de la catastrophe humaine. Au début le film relate l'histoire d'un jeune scientifique employé dans une entreprise aux dents longues. Celui-ci fait des test sur des singes afin d’accroître leur intelligence. Et il y arrive. Il y voit aussi le moyen de faire régresser la maladie d’Alzheimer. Il fait des tests sur son père qui est atteint. Sans le savoir, il a franchi le pas de trop vers la conquête de l'évolution des espèces.

 

Le film est très bien tourné. Les effets spéciaux des singes en image de synthèse, un peu dérangeants pour ma part au début, s'estompent au fur et à mesure du récit. Andy Serkis que l'on a déjà vu jouer dans les même conditions Gollum dans Le Seigneur des anneaux, déploie là encore une palette d'expressions qui donne vie à César (le singe révolutionnaire) grâce au motion capture. Aidé par un formidable spécialiste des primates Terry Notary. A eux deux il ont su donner une âme aux singes virtuels.

 

L'histoire évolue dans deux directions. La première la rébellion des singes. La seconde, l'anéantissement de la race humaine (qui nous rappelle quelque peu celle de Terry Gilliam avec L'armée des 12 singes (tiens tiens!!!) - un de mes films préférés). Le seul bémol reste pour moi le rôle de Freida Pinto, jolie femme qui est un faire-valoir au rôle principal (parce qu'il faut absolument une histoire d'amour dans tous les récits hollywoodiens, vision dogmatique qui m’insupporte).

 

Conclusion le film est un excellent prequel grâce à son interprétation et à une écriture fidèle à l'univers de Pierre Boulle. Je ne serai pas surpris d'une suite au vu de la fin de ce film. Un prequel 2 en quelques sortes. En même temps, c'est aussi ça Hollywood !


KAMI

 

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A lire aussi chez Soleil vert.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Deuxième guerre mondiale, USA. Le jeune Steve Rogers est un gringalet parsemé de maladies comme l'asthme et autres allergies. Il a la fibre patriotique et essaye par tous les moyens de s'engager dans l'armée et défendre le drapeau. Lui et ses 45 kg sont exemptés quoi qu'il entreprenne. Sa motivation est telle, qu'un beau jour son souhait est exaucé. Il rencontre un professeur de l'armée qui se fie à l'inflexible motivation de notre héros. Il se verra sujet d'une expérience qui aura pour effet de modifier son corps. Devenu super puissant il se fait enrôler sous le nom de Captain America.

 

La peur en allant voir ce film se situe d'abord sur le fait que mettre en scène un livre est un vrai calvaire. (et oui les BD sont des livres). La suivante est que Captain America a eu des précédents (http://www.youtube.com/watch?v=HwrLIGZFyMc)... Pas trop réussi. Et puis il s'agit d'un héros américain portant haut les couleurs de son pays. Un nationalisme ambiant qui aurait pu avoir les relents de la famille Bush ou Reagan. Que nenni. Le nationalisme est ridiculisé et son héros avec pendant des scènes de propagande. Le scénario est en adéquation avec la production de The Avengers à venir et également au monde classique de la BD. Crâne rouge, ennemi de toujours de Captain America, est diaboliquement respecté. Le père Stark est parfait. L'Hydra est bien représentée, conforme au monde Marvel. L'ambiance du film s'apparente légèrement avec le monde de Hellboy et ses nazis fanatiques de l'occulte. Mais pas plus.


Ce film n'est pas extraordinaire, loin de là. Chacun ses goûts me direz-vous. Car le Captain America n'est pas pour moi un personnage très intéressant à la base. Lisse, patriotique, toujours bon, zéro défaut. Moi, ça m'ennuie profondément. C'est donc un film divertissant. Un avant-goût à The Avengers. Point.

 

KAMI

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://www.bragelonne.fr/img/livres/2007-10/jeug.jpg

 

Jane est une nouvelle venue à Donnerville. Âgée de 26 ans, célibataire et plutôt jolie, elle vient pour s'occuper de la bibliothèque municipale. Quelques jours après son arrivée, elle trouve sur son bureau une enveloppe qui lui est destinée, avec 50 dollars à l'intérieur, et un message, signé par "Le Maître du jeu", l'invitant à trouver la suite à l'étage supérieur. Elle y trouve donc une deuxième enveloppe, avec 100 dollars et un nouveau message crypté... Avec l'aide de Brace, un usager de la bibliothèque, elle va continuer le jeu de piste, à la difficulté croissante.

 

Je n'avais jamais entendu parler de Richard Laymon. A vrai dire j'ai trouvé ce (gros) bouquin pour pas cher, et comme il est édité par Bragelonne, je ne me suis pas trop posé de questions ; j'aurais dû, étant donné que le "marché" du thriller horrifique américain est quand même trusté par Albin Michel et d'autres éditeurs comparables, alors que Bragelonne, lui, écrase celui de la fantasy et de la SF. Et la lecture de la préface, signée par Dean R. Koontz, auteur phare du genre dans les années 1980 et 1990, aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Car il n'y dit rien des qualités d'écriture de Laymon, concluant seulement que l'auteur est lui-même, pas un autre (!) [en clair, Laymon c'est Laymon, c'est pas King, Koontz ou Mc Cammon].

 

Assez vite j'ai senti que Laymon avait un gros défaut : le manque d'efficacité. Il est capable de vous décrire précisément une scène sans intérêt. En fait, il détaille tout. Mais pas comme Stephen King, qui arrive tout de même à garder une certaine efficacité dans on récit malgré les nombreux délayages. Il vous expliquera comment Jane entre dans sa salle de bains, enlève ses chaussures, puis ses chausssettes, se brosse les dents, puis enlève son chemisier, sa culotte, se fait couler un bain, se lime les ongles... STOOOOOOOP ! Va à l'essentiel, Dick !

L'idée d'origine du jeu de piste est assez bonne, et les rebondissements à chaque nouvelle enveloppe plutôt pas mal vus. Mais dans ce type d'histoire, il faut tenir son lecteur en haleine, sous peine de le perdre. Et puis, on se doute bien que le lecteur-type de ce genre de récit est un homme blanc de 15 à 45 ans, pas la peine de rappeler toutes les deux pages que Jane ne porte pas de soutif, que sa culotte est mouillée par la sueur ou que sa chemise glisse agréablement contre sa peau... On peut être affriolant sans en rajouter... Avec ces insinuations, le personnage de Jane passe pour une fontaine de désir, alors qu'au final elle ne conclue pas, ou très peu. Autre chose qui m'a gêné : le fait que Jane fasse tout de suite confiance, ou presque, à Brace, un total inconnu, et qu'elle ne se confie absolument pas à ses amis, sa famille ; certes, elle semble être loin de ses racines, mais même en 1994, date de première publication du roman, le téléphone existait déjà...

 

Richard Laymon a, d'après les Editions Bragelonne, la réputation d'être un sacré "page-turner", le genre d'écrivain qui de par son écriture, vous oblige à tourner la page pour voir ce qu'il se passe sur la suivante. Cette réputation ne se vérifie que dans le dernier tiers du bouquin, quand l'histoire vire soudain au glauque. Heureusement car je commençais à douter de l'intérêt de celui-ci... Mais la fin, hélas, n'est pas des plus réusies, et du coup je dois dire que globalement ma lecture ne fut pas des plus satisfaisantes... 450 pages qui ne prennent pas aux tripes, c'est dommage pour un récit de ce type...

 

 

Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Fictions

Le ciel est rouge,

La terre est bleue.

Les rochers bougent,

Jamais il ne pleut.

Tel est ce monde

Où règne le joug du cimier

Livré aux affres de la fronde

Qui profite aux fermiers.

Dans un déchaînement sans fin

Des monstruosités barbares

De jurons baroques et chagrins

Défilent de lourdes gabarres.

des hommes coiffés et masqués

De crânes d'animaux et d'insectes,

Des animaux d'alliages casqués,

Se battaient de manière inepte.

Les masses d'arme écrasaient

Les haches et les épées estropiaient

Et la terre le sang buvait.

Les buccins les assauts sonnaient.

Soudain le ciel tonna, arrêtant

Les combattants dans leur folie suicidaire ;

De l'infini tombèrent des boules brillantes

Entourées et serties d'une aura polaire.

Les engins n'explosèrent pas au sol

Mais en sortirent des êtres différents

Qui enseignirent la sagesse et son rôle

A quelques initiés au visage déférent.

A présent je suis le seul survivant

De cette race venue du fond de l'éther

Et je lègue de mon vivant

Mon savoir aux hommes de la Terre.

 

4 octobre 1993.

 

(Note : la publication de de poème marque la fin de cette série, bientôt le retour de "vrais" billets.)

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Fictions

Si j'étais un chat, j'aurais une ribambelle de frères,

J'aimerais jouer avec eux pendant des heures,

J'aimerais gambader avec eux dans la bruyère

Et me rouler face à la chaleur.

Si j'étais un chat, j'aimerais observer avec intérêt,

Sentir sur ma fourrure les flatteries du monde,

J'aimerais courir sans fin dans les prés,

Je vivrais dans une volupté profonde.

 

(sans date)

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Fictions

Je me cachais dans les fourrés,

Observant et enregistrant les rites païens ;

Je fus surpris par le guetteur embusqué

Son coup m'envoya loin.

Les drogues des vaudous m'embrumèrent

Le grand vaudou m'expliqua le châtiment

On me confia à notre mère la terre

Condamné à l'ensevelissement.

J'ouvris soudain les yeux,

L'obscurité régnait autour de moi.

Je me souvins du jeu :

Rester un jour dans la tombe était la loi.

Mais la dure réalité m'assaillit :

J'étais bloqué six pieds sous terre.

Comment savoir si la limite était dépassée ?

Ici-bas le temps n'est pas le même ;

De mes pleins poumons je criais

Afin de conjurer l'anathème

Dont j'étais la victime involontaire

Mettant en balance mon existence

Me transformant en ver de terre

Provoquant en moi des choses intenses.

Je fus sorti du tombeau

Par un eunuque muet et bovin

Aux gestes de robot

par un puissant coup de reins.

on m'abreuva d'une amère décoction

Qui me révéla la vérité

Le vaudou est une révélation

Universelle et bonne est sa portée.

A présent je vis parmi mes frères

Nous sommes tous dévoués

Au vaudou qui m'a apporté la lumière

Et me révèle des choses inavouées.

 

circa 1993.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://blog.vampirisme.com/vampire/images/couv/rice-nuit-terreur.jpg

 

Il y a des jours, comme ça, où vous vous arrêtez sur une couverture dans une bouquinerie, et où vous tombez sur une sorte de petite bombe...

1,80 € plus tard, me voilà en train de lire "Nuit de terreur", roman de 1973 écrit par l'Américain Jeff Rice.

 

Las Vegas, années 1970 ; une série de disparitions et de meurtres étranges commence à poser problème à la police locale. Rapidement le journaliste Carl Kolchak se met sur l’affaire, suspectant l’origine vampirique des morts vidés de leur sang et des vols de stocks de sang dans les hôpitaux. S’étant largement documenté sur la question vampirique, il décide de proposer ses services à la police, qui finit par débusquer la créature surnaturelle dans son repaire, une maison de banlieue anonyme.

Ladite créature, Janos Skorzeny, s’avère être un ressortissant roumain de plus de 70 ans, qui fit des exactions à Londres puis au Canada, utilisant des faux papiers jusqu’à son parcours final dans le Nevada. C’est un vampire aux crocs démesurés (mais qui ne se révèlent que lorsqu’il attaque ou est en proie à la peur), à l’haleine pestilentielle et au teint blafard, qui ne sort que la nuit en utilisant des véhicules volés ou achetés cash.

L’écriture de Jeff Rice est serrée, dynamique et diablement efficace, presqu’uniquement factuelle. Un style qui devait être très en vogue au début des années 1970, pour donner de spolars de haute tenue mais aussi extrêmement efficaces. Les producteurs télévisuels ne s’y trompèrent pas, puisqu’avant la sortie du roman deux téléfilms-pilote célèbres, intitulé Kolchak : the Night Stalker et Kolchak: The Night Strangler furent produits en adaptant le roman en 1972. Une série télévisuelle du même nom (Dossiers brûlants en France), qui ne connut qu’une saison, fut diffusée en 1974-75, l’année suivant la publication du roman. Celle-ci relate des enquêtes de ce même journaliste sur des affaires relevant souvent du fantastique ou de la science-fiction. Cette série, dont les premiers scripts furent écrits par Richard Matheson, autre figure du genre fantastique, est connue pour être l’une des inspirations premières de Chris Carter, créateur du monument télévisuel The X-Files (Aux frontières du réel en version française).

Darren Mc Gavin, qui joua Kolchak dans la série originale, apparut dans le show de Carter comme une sorte de père spirituel du Département des affaires non classées du FBI. Une nouvelle série, produite par Frank Spotnitz, ancien de X-Files, vit le jour en 2005 avec Stuart Townsend dans le rôle-titre : Kolchak: Le Guetteur (Nightstalker en VO). La série ne connut que dix épisodes à cause de la faible audience. Un comic book vit également le jour en 2003 ; le même éditeur sortit deux recueils de nouvelles dans le même univers, écrites par différents auteurs, dont P. N. Elrod et Christopher Golden. Le nom de Kolchak a aussi inspiré nombre d'oeuvres depuis 40 ans, mais il serait inutile de les lister ici.

Un passage relate les recherches de Kolchak sur l’histoire des vampires, et comporte des mentions sur certaines figures vampiriques : le Dracula de Stoker, mais aussi Vlad Dracul, le voïvode de Roumanie du Xvème siècle, John George Haigh, Fritz Harmann, qui sévit à Hanovre, le Vampire de Dusseldorf, le sergent Bertrand qui dévorait des cadavres dans le Paris des années 1848, jusqu’à l’affaire Sharon Tate. Malgré la brièveté de ces mentions, elles sont très bien relatées, rendant ce passage particulièrement intéressant pour les amateurs de vampirisme et de fantastique. Au vu de sa descendance mais aussi de la qualité de son écriture, on peut affirmer que ce roman, pourtant méconnu, est une étape importante dans la production du genre non seulement vampirique, mais aussi fantastique.

Anecdote amusante, sur l’édition française de la collection « Super noire », chez Gallimard (première édition française en 1975), on trouve en quatrième de couverture une publicité pour… un parfum. Pour le plaisir, voici l’argumentaire : « L’homme qui porte BALAFRE. Quand elles le croisent, les femmes devinent tout de suite… Il a choisi la virilité sans concession. Ni archange, ni démon, il porte Balafre tout simplement. Balafre brun au parfum tabac épicé. Balafre vert au parfum frais boisé. Balafre ! Lancôme pour hommes. » En visuel noir et blanc, un coffret du parfum, à côté d’un poignard dressé, puis un homme en costume portant une cicatrice sur la joue…

 

A lire également sur vampirisme.com.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Fictions

Quelquefois craintif devant le chien,

D'autres fois agressif devant le mulot,

Le chat ne sert jamais à rien.

Certaines gens disent que ces félins ne sont pas beaux.

Leurs yeux ressemblent à des lanternes,

Qui s'éclaircissent quand ils voient leur mère,

Et avec un voile terne,

S'assombrissent quand il est en colère.

Puis s'éteignent quand la vie les quitte

Ainsi que leur âme et leur beauté.

Alors on peut le dire, les chats meurent trop vite.

Que leur reste-t-il ?

Rien qu'un corps sans vie, sans intelligence.

Que reste-t-il de ces chats si subtils ?

Rien que de la transparence.

 

Nota : ce texte est l'un des premiers que j'aie jamais écrit, en classe de sixième, à l'occasion d'un devoir à contrainte. C'était en mars 1987. J'ai obtenu alors un 16/20.

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